COMMUNES AUTEURS ACCUEILLES MONUMENTS AUX MORTS SCULPTES EN FRANCE : PAS-DE-CALAIS
Guemps
Tous droits réservés Alain Choubard, avril 2017. Reproduction autorisée hors fin commerciale sous réserve de mention d'origine
ARRONDISSEMENT : Calais. CANTON : Marck. SCULPTEURS : - DECHIN, Jules (1869-1947) ; né à Lille (Nord) ; habite Paris. - ?. signatures inscrites sur le monument : oui (celle de Déchin). EDITEURS : - DURENNE (Société anonyme des établissements métallurgiques), Paris (siège) et Sommevoire, Haute-Marne (usines). - ROUILLARD, Angers (Maine-et-Loire). signatures inscrites sur le monument : non. ANNEE DE REALISATION (des sculptures) : 1920. datation sur le monument : oui. DATE D'INAUGURATION : 31 octobre 1920. MATERIAU (des sculptures) : fonte de fer bronzée. COÛT GLOBAL : ?. OEUVRES EN RAPPORT : adossé à un calvaire préexistant, le monument était orné à l'origine de deux statues éditées en série. Le Poilu mourant signé par Déchin fut l'un des modèles largement plébiscités par les communes : on en compte au moins 90 occurrences réparties dans tout le pays. Il faut noter qu'à côté des exemplaires de série, moulés par la fonderie Durenne, le sculpteur en tailla quelques-uns dans le marbre ou le calcaire. On peut voir l'un de ces exemples en calcaire dans l'église Saint-Clément, à Rouen (Seine-Maritime). Il s'agit sans doute de l'oeuvre initiale dont découlèrent toutes les répliques et éditions. Elle fut d'ailleurs exposée à Paris, en 1919, au Salon de la Société des Artistes Français (n° 1040 du catalogue). Quant à l' Ange produit par la maison Rouillard (n° 1464 au catalogue du fabricant), à l'inverse du soldat de Déchin il ne rencontra qu'un très faible succès : moins de cinq exemplaires sont identifiés. Il en existe néanmoins des versions en calcaire comme en fonte de fer - et en deux tailles différentes concernant la fonte. Si l'auteur du modèle reste inconnu, la réalisation matérielle de cette statue échut sans doute à l'entreprise Chapal de Vannes (Morbihan), fondeur habituel de Rouillard. INFORMATIONS DIVERSES : l' Ange a été dérobé à la fin du moi de mars 2000, sans doute dans le but d'en monnayer le matériau. BIBLIOGRAPHIE : 2008 : Rose (Guillaume), Le canton d'Audruicq, collection Mémoire en images, Saint-Cyr-sur-Loire, Editions Alan Sutton, p. 120.