AUTEURS COMMUNES ACCUEILLES MONUMENTS AUX MORTS SCULPTES EN FRANCE : MANCHE
Le Hommet-d'Arthenay (paroisse)
Tous droits réservés Alain Choubard, février 2008. Reproduction autorisée hors fin commerciale sous réserve de mention d'origine
ARRONDISSEMENT : Saint-Lô. CANTON : Pont-Hébert. SCULPTEUR : CAMUS, Etienne (1867-1955) ; né à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) ; habite Toulouse (Haute-Garonne). signature inscrite sur le monument : non. EDITEUR : MIQUEL, H. ( - ) ; habite Toulouse (Haute-Garonne). signature inscrite sur le monument : non. ANNEE DE REALISATION (de la sculpture) : ?. DATE D'INAUGURATION : ?. MATERIAU (de la sculpture) : plâtre. COÛT GLOBAL : ?. OEUVRES EN RAPPORT : ce relief, où un aumônier assiste un soldat mourant, le tout cantonné par un Poilu et un Gaulois, est une oeuvre de série dont il existe sans doute plus d'une centaine d'occurrences dans autant de paroisses, et ce dans toute la France. La stèle se vendait en trois tailles différentes, et certaines variations dans le détail peuvent apparaître : l'aumônier arbore parfois un casque, d'autres fois un calot ; il porte ou non son havresac sur le dos. La signature présente sur quelques exemplaires (à Baraigne dans l'Aude ou à Davézieux en Ardèche) permet d'en donner la paternité avec certitude à Etienne Camus, gendre de l'éditeur Miquel, et auteur d'un Poilu au repos qui reste comme l'oeuvre sérielle commémorative la plus diffusée (près de 700 exemplaires). Le petit soldat, à gauche du registre central en constitue d'ailleurs une quasi réplique à taille réduite. Il arrive également que la signature de Miquel soit inscrite (à Aubas ou à Saint-Jean-de-Coly, deux communes de Dordogne). D'autres variantes plus notables de cette stèle commémorative existent : - Sur au moins un exemplaire (à Giocabojo, en Haute-Corse), l'aumônier laisse place à un ange. - Si le nombre de patronymes à faire figurer s'avérait important, il existait des extensions latérales transformant le tout en tryptique. Existait également une version de l'oeuvre sans le relief central qui laissait ainsi un champ libre pour l'épigraphie. Le fabricant pouvait aussi fournir un dyptique réunissant deux plaques, là aussi sans la scène centrale. - A la mairie de Boussenac (Ariège) se trouve une version laïque de la composition : l'aumônier est remplacé par une veuve, et le relief à forte connotation religieuse occupant le tympan de la stèle laisse place à une reproduction de la célèbre figure ailée de Rude pour l'Arc de Triomphe de l'Etoile à Paris. Par ailleurs, on notera qu''il existait au catalogue d'un autre éditeur, l'Angevin Eugène Blanc, une plaque mémorielle destinée aux paroisses très proche, dans sa composition et sa forme, du modèle Camus-Miquel, mais moins répandue en nombre. On la trouve presque exclusivement dans les régions du Grand Ouest de la France. BIBLIOGRAPHIE : 2008 : Fissot (Patrick), Dugard (Arnaud) et Gautier (René), Mémorial 14-18. Les Manchois dans la Grande Guerre , collection Inédits et introuvables du Patrimoine Normand, Marigny, Editions Eurocibles, p. 579.