AUTEURS COMMUNES ACCUEILLES MONUMENTS AUX MORTS SCULPTES EN FRANCE : MAYENNE
Saulges (paroisse)
Tous droits réservés Alain Choubard, octobre 2008. Reproduction autorisée hors fin commerciale sous réserve de mention d'origine
ARRONDISSEMENT : Laval. CANTON : Meslay-du-Maine. SCULPTEUR : ?. EDITEUR : BLANC, Eugène (1879-1970) ; né à Angers (Maine-et-Loire) ; habite Angers. signature inscrite sur le monument : oui. ANNEE DE REALISATION (de la sculpture) : ?. DATE D'INAUGURATION : ?. MATERIAU (de la sculpture) : plâtre. COÛT GLOBAL : ?. OEUVRES EN RAPPORT : ce relief, où un aumônier assiste un soldat mourant, le tout cantonné par un Poilu et un Gaulois, est une oeuvre de série diffusée à plus d'une centaine d'exemplaires dans le grand Ouest de la France. Il ne faut pas le confondre avec une autre composition, très proche dans la forme mais beaucoup plus répandue en nombre, diffusée par l'éditeur toulousain Miquel. L'auteur du modèle est inconnu, à moins qu'il ne s'agisse de Blanc lui-même. La stèle existe en deux tailles différentes, et on pouvait l'accroître d'extensions latérales la transformant ainsi en tryptique - comme ici. Par ailleurs, on dénombre certaines variations à partir du modèle standard : - Sur plusieurs exemplaires le soldat agonisant est gratifié d'une apparition céleste : la Vierge à l'Enfant à la Seguinière (Maine-et-Loire), Notre-Dame de Pontmain à la Baconnière (Mayenne) ou, comme ici, saint Cénéré, protecteur du bourg de Saulges. - Sur les reliefs de Bangor (Morbihan) ou de Pluduno (Côtes-d'Armor), le Gaulois cantonnant la stèle à gauche est remplacé par un fusillier marin. - Existait également (par exemple à Colombiers-du-Plessis, Mayenne) une version de l'oeuvre sans la scène sculptée centrale, laissant ainsi un champ libre supplémentaire pour l'épigraphie. - Une autre variante (visible à Maulévrier, Maine-et-Loire) sans le motif central comporte à son tympan sommital, non pas les deux anges habituels, mais une Victoire aux ailes déployées. - Enfin, toujours dans le but d'avoir davantage de place pour inscrire les noms des disparus, le fabricant proposait une version élargie de sa stèle où il intercalait, entre le champ central et les deux petits guerriers le cantonnant, deux registres épigraphiques supplémentaires. Le modèle est visible à Coussay-les-Bois (Vienne). BIBLIOGRAPHIE : 2007 : Foisneau (David), "Les monuments aux morts, l'exemple de la Mayenne", dans La Mayenne. Archéologie. Histoire , n° 30, n° spécial "Patrimoine d'éternité : les pratiques funéraires en Mayenne", p. 166-173. 2013 : Warin (Patrice), "Les monuments aux morts de la Grande Guerre. Du projet à l'inauguration", dans 14-18, le Magazine de la Grande Guerre , novembre à janvier 2014, n° 63, p. 6-41.