AUTEURS COMMUNES ACCUEILARRONDISSEMENT : Vouziers. CANTON : Vouziers. SCULPTEURS : - CAMUS, Etienne (1867-1955) ; né à Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) ; habite Toulouse (Haute-Garonne). - ?. signatures inscrites sur le monument : non. EDITEURS : - JACOMET (Etablissements Hector), Villedieu (Vaucluse). - BLOT-GALLAND (Entreprise), Tournus (Saône-et-Loire). signatures inscrites sur le monument : non. ANNEE DE REALISATION (des sculptures) : 1922. datation inscrite sur le monument : non. DATE D'INAUGURATION : 12 novembre 1922. MATERIAUX (des sculptures) : fonte de fer bronzée et bronze. COÛT GLOBAL : 7.800 F. (sans les fondations). OEUVRES EN RAPPORT : ces deux sculptures sont des oeuvres produites en série. Le Poilu au repos , est sans aucun doute possible la sculpture d'édition ayant connu la plus grande diffusion, avec au moins 680 exemplaires recensés. C'est également l'une des plus fades, ce qui s'explique peut-être par la formation de son auteur : non pas des études artistiques mais un diplôme d'ingénieur des Arts et Métiers. Hector Jacomet, quant à lui typographe de formation, était uniquement le distributeur de ce "produit". La réalisation effective des statues avait lieu ailleurs. Apparemment, deux fonderies se partagèrent leur exécution : certaines d'entre elles proviennent des Etablissements artistiques Edmond Guichard et Cie, fonderie située à Castelnaudary (Aude), tandis que d'autres portent la marque de la Fonderie de Tusey, près de Vaucouleurs (Meuse). Il existait également une version du Poilu en mortier recouvert d'une pellicule de cuivre, le bronzo-ciment. Elle eut très peu de succès et quasiment aucun exemplaire ne subsiste aujourd'hui, à cause de la très mauvaise résistance du matériau. Il faut également mentionner une oeuvre dérivée : le buste seul du Poilu inclus dans un cadre reproduisant l'Arc de Triomphe de l'Etoile à Paris. Une quinzaine d'exemplaires sont connus, dont la plupart placés dans des mairies. Enfin, Etienne Camus composa une statuette de soldat quasiment identique à son Poilu best-seller, mais de taille réduite, pour un mémorial destiné aux paroisses qui fut édité en nombre par son beau-père Miquel. Quant au Coq , il connut une diffusion largement moindre, et l'auteur de son modèle reste mystérieux. INFORMATIONS DIVERSES : les fondations du mémorial furent réalisées gracieusement par l'entreprise Mège, alors chargée de la restauration de l'église. SOURCES : Délibérations du Conseil municipal en date des 2 septembre 1922 et 30 mars 1923. BIBLIOGRAPHIE : 1990 : Darcq (Robert), "Le monument aux morts de Vandy", dans Le Curieux Vouzinois , novembre, n° 25, p. 23-31. 1996 : "Témoins du passé, les Monuments aux Morts de 14-18", dans Le Curieux Vouzinois , novembre, n° 43, p. 44-45. 2014 : Barbier (Denis), Les Monuments aux Morts des Ardennes ou la preuve tentaculaire , Lucquy, Editions Denis Barbier, p. 229. 2015 : Saint-Bastien (Jean-François), "Sentinelles de guerre, sentinelles de paix : le symbolisme de monuments aux morts figuratifs des Ardennes", dans Revue Historique Ardennaise , n° 47, n° spécial 14-18 dans les Ardennes , p. 305-337.
Vandy
Tous droits réservés Alain Choubard, janvier 2009. Reproduction autorisée hors fin commerciale sous réserve de mention d'origine
LES MONUMENTS AUX MORTS SCULPTES EN FRANCE : ARDENNES