COMMUNES AUTEURS ACCUEILARRONDISSEMENT : la Roche-sur-Yon. CANTON : les Herbiers. SCULPTEURS : - BENET, Eugène-Paul (1863-1942) ; né à Dieppe (Seine-Maritime) ; habite Paris. - DECHIN, Jules (1869-1947) ; né à Lille (Nord) ; habite Paris. - ?. - ?. signatures inscrites sur le monument : oui (par les deux premiers). ARCHITECTE : BALLEREAU, Jacques (1884-1963) , né à Luçon (Vendée) ; habite Luçon. signature inscrite sur le monument : non. EDITEURS : - DURENNE (Société anonyme des établissements métallurgiques), Paris (siège) et Sommevoire, Haute-Marne (usines). - MARBRERIES GENERALES (Urbain Gourdon directeur), Paris. - MANUFACTURE D'ART CHRETIEN VEUVE HENRI NICOT ET Cie, Vendeuvre-sur-Barse (Aube). signatures inscrites sur le monument : oui (Durenne). ANNEE DE REALISATION (des sculptures) : 1919 (Déchin). datation inscrite sur le monument : oui (Déchin). DATE D'INAUGURATION : 24 juillet 1921. MATERIAUX (des sculptures) : fonte de fer bronzée et bronze. COÛT GLOBAL : 25.810 F. OEUVRES EN RAPPORT : le Poilu victorieux de Bénet et le Poilu mourant de Déchin furent les deux modèles les plus commandés du catalogue Durenne : au minimum 230 exemplaires pour le premier et 90 pour le second. Ce couplage se révèle d'ailleurs assez fréquent, puisque une bonne vingtaine de communes firent un choix identique. Concernant l'oeuvre de Déchin, il faut noter qu'à côté des exemplaires de série, moulés, le sculpteur en tailla quelques-uns dans le marbre ou le calcaire. On peut voir l'un de ces exemples en calcaire dans l'église Saint-Clément, à Rouen (Seine-Maritime). Il s'agit sans doute de l'oeuvre initiale dont découlèrent toutes les répliques et éditions. Elle fut d'ailleurs exposée à Paris, en 1919, au Salon de la Société des Artistes Français (n° 1040 du catalogue). Le Coq dressé sur un casque à pointe des Marbreries Générales appartient également à la catégorie des sculptures éditées en série présentes sur le monument de dizaines de communes dans toute la France. Selon les ressources dont disposait la municipalité, l'effigie se déclinait en bronze, marbre ou pierre artificielle. A l'instar des autres oeuvres au catalogue des Marbreries, l'auteur du modèle reste inconnu. Quant à la Pieta , ce serait l'un des nombreux modèles produits par la "Sainterie" de Vendeuvre-sur-Barse. INFORMATIONS DIVERSES : la commune fit un emprunt de 13.000 F. afin d'élever cet ensemble. SOURCES : Archives Départementales, T 380. BIBLIOGRAPHIE : 1986 : Regourd (Florence), "La morts célébrée. Typologie des monuments aux morts de la guerre 1914-1918 en Vendée", dans 303, Revue des Pays de la Loire , 4ème trimestre, n° 11, p. 65-77. 1991 : Regourd (Florence), "La diversité régionale des monuments aux morts, le département : la Vendée", dans Rivé (Philippe) (sous la direction de), Monuments de mémoire. Les monuments aux morts de la première Guerre mondiale , Paris, Mission Permanente aux Commémorations et à l'Information Historique, p. 58-63. 1999 : La route des Deux Victoires. Itinéraires touristiques et historiques en Vendée , la Roche-sur-Yon, Conseil Général de Vendée, p. 23. 2001 : Le Patrimoine des Communes de la Vendée , tome 1, collection Le Patrimoine des Communes de la France, Paris, Editions Flohic, p. 315. 2004 : A nos grands hommes. La sculpture publique française jusqu'à la seconde guerre mondiale à travers la carte postale , cédérom édité par le Musée d'Orsay et l'Institut National d'Histoire de l'Art. 2016 : Regourd (Florence), "Les monuments aux morts de la guerre 1914-1918 en Vendée", dans Olona , mars, n° 235, p. 12-22. 2018 : Regourd (Florence), Les monuments aux morts de la guerre 1914-1918 en Vendée : la mémoire des pierres , la Roche-sur-Yon, Centre vendéen de recherches historiques, p. 28, 68, 159, 209 et illustration hors-texte.
LES MONUMENTS AUX MORTS SCULPTES EN FRANCE : VENDEE
Les Epesses
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