COMMUNES AUTEURS ACCUEILARRONDISSEMENT : Saint-Lô. CANTON : Percy. SCULPTEURS : - POURQUET, Charles-Henri (1877-1943) ; né à Colombes (Hauts-de-Seine) ; habite Paris. - ?. signatures inscrites sur le monument : oui (celle de Pourquet). EDITEURS : - VAL-D'OSNE (Société anonyme des fonderies et ateliers de construction du), Paris (siège) et Osne-le-Val, Haute-Marne (usines). - UNION ARTISTIQUE INTERNATIONALE (Albert Pierson directeur), Vaucouleurs (Meuse). signatures inscrites sur le monument : oui (par les deux). ANNEE DE REALISATION (des sculptures) : 1919 (celle de Pourquet). datation inscrite sur le monument : oui. DATE D'INAUGURATION : 13 septembre 1925. MATERIAU (de sculptures) : fonte de fer bronzée. COÛT GLOBAL : ?. OEUVRES EN RAPPORT : le Poilu (n° 853 au catalogue du fabricant) est l'un des grands succès de l'édition statuaire commémorative. On en dénombre, en effet, au moins 124 exemplaires répartis dans toute la France. Il existe quelques rares spécimens en bronze, mais l'extrême majorité est, comme ici, en fonte de fer bronzée. Ajoutons que le fabricant proposait deux variantes au choix : avec ou sans couronne de laurier sur le casque. Quant à la Pieta , il s'agit également d'une oeuvre sérielle, mais elle ne fut pas spécifiquement conçue pour les monuments aux morts ; on la retrouve néanmoins sur quelques-uns d'entre eux. Il en existe des exemplaires en fonte (pour l'extérieur) et d'autres en plâtre (pour le décor intérieur des église). La composition connut par contre un dérivé spécifiquement commémoratif : le Christ y est remplacé par un soldat en uniforme, sans que le reste de l'oeuvre ne change. Un exemplaire de cette Pieta laïque est visible à Saint-Mesmin (Vendée). INFORMATIONS DIVERSES : l'aigle germanique aux pieds du soldat valut assez souvent aux statues de ce type d'être tout ou partie détruites sous l'Occupation. Il faut noter que la date de 1919 gravée sous les pieds du soldat se réfère à la fin officielle du conflit : la signature du Traité de Versailles, le 28 juin 1919. On notera également que ce monument n'occupe plus aujourd'hui son emplacement d'origine. BIBLIOGRAPHIE : 2008 : Fissot (Patrick), Dugard (Arnaud) et Gautier (René), Mémorial 14-18. Les Manchois et la Grande Guerre , collection Inédits et introuvables du Patrimoine Normand, Marigny, Editions Eurocibles, p. 701. 2010 : Brionne (Jacky), "Monuments commémoratifs du Val-de-Sienne", dans La Manche, la Basse-Normandie et les Îles dans la Première guerre mondiale (1914-1918). Actes du colloque, Coutances, 8, 9 et 10 novembre 2008 , Coutances, Cercle de Généalogie et d'Histoire locale de Coutances et du Cotentin, p. 193-202. 2014 : Cicatrices/Scars. 1914-1918 : 40 000 monuments/memorials - 1 350 000 morts/deads , catalogue de l'exposition présentée en Arles dans l'église des Frères-Précheurs du 7 juillet au 31 août 2014 dans le cadre de la 45ème édition des Rencontres de la Photographie, Arles, Editions Les Rencontres d'Arles, p. 448.
LES MONUMENTS AUX MORTS SCULPTES EN FRANCE : MANCHE
Villebaudon
Tous droits réservés Alain Choubard, septembre 2014. Reproduction autorisée hors fin commerciale sous réserve de mention d'origine