COMMUNES AUTEURS ACCUEILLES MONUMENTS AUX MORTS SCULPTES EN FRANCE : HAUTS-DE-SEINE
Sceaux
Tous droits réservés Alain Choubard, février 2008. Reproduction autorisée hors fin commerciale sous réserve de mention d'origine
ARRONDISSEMENT : Antony. CANTON : Châtenay-Malabry. SCULPTEUR : REAL DEL SARTE, Maxime (1888-1954) ; né à Paris ; habite Paris. signature inscrite sur le monument : oui. ARCHITECTE : COLLIN, Eugène (1875-1962) ; né à Paris ; habite Paris. signature inscrite sur le monument : non. ANNEE DE REALISATION (de la sculpture) : 1919. datation inscrite sur le monument : non. DATE D'INAUGURATION : 24 juillet 1921. MATERIAU (de la sculpture) : bronze. COÛT GLOBAL : 42.632 F. OEUVRES EN RAPPORT : intitulée Terre de France , cette composition fut prévue initialement pour Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), où se trouve l'oeuvre originale en calcaire. Pour Sceaux, l'artiste reprit le même modèle, mais en fit un exemplaire en bronze. Un troisième exemplaire - figure en bronze fixée sur un fond en calcaire - orne le monument aux morts de Stavelot (Belgique). Le modèle initial en plâtre figura à Paris, en 1919, au Salon de la Société des Artistes Français (n° 1211 du catalogue), tandis que l'oeuvre présente à Saint-Jean-de-Luz participa à celui de 1920 (n° 3395). INFORMATIONS DIVERSES : la municipalité organisa, du début avril 1920 jusqu'au 1er mai, un concours réservé aux artistes habitant Sceaux, en vue de l'attribution de la commande. les projets présentés ne donnant pas satisfaction, aucun vainqueur ne fut proclamé. Suite à quoi, dès juin 1920, le comité chargé du monument recommanda à la municipalité Réal del Sarte et sa composition Terre de France primée au Salon. L'artiste la proposa, en calcaire, pour 28.500 F. sans le socle. Ce qui fut accepté en novembre 1920, d'autant que le Conseil général de la Seine débloqua une subvention exceptionelle de 10.000 F. (à partager entre mairie et artiste) pour ce faire. On ignore, par contre, pourquoi le calcaire prévu au départ dans le projet céda la place au bronze à partir de mars 1921. SOURCES : - Archives Départementales, DO 3/211. - Archives Municipales, boite Monument aux morts. - Notice de Mérimée , la base en ligne du Ministère de la Culture dédiée au patrimoine architectural. BIBLIOGRAPHIE : 1934 : Edouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains 1910-1930 , tome 3 : Mc - Z, Paris, Art et édition, p. 183-191. 1956 : Meurgey de Tupigny (préface du baron de), L'Oeuvre de Maxime Réal del Sarte , Paris, Librairie Plon, p. 21. 1999 : Bouillon (Jacques) et Petzold (Michel), Mémoire figée, mémoire vivante. Les monuments aux morts , Charenton-le-Pont, Editions Citédis, p. 82. 2008 : Une sainte dans les tranchées. Jeanne d'Arc pendant la Grande Guerre , catalogue d'exposition, Domrémy-la-Pucelle, Centre Visages de Jehanne, 1er juin au 30 septembre, p. 139. 2010 : Maingon (Claire), "L'après-Grande Guerre, entre patriotisme et revanche. Les monuments commémoratifs au Salon des Artistes Français", dans La guerre après la guerre. Images et construction des imaginaires de guerre dans l'Europe du XXe siècle , collection Histoire culturelle, Paris, Editions Nouveau Monde, p. 27-47. 2011 : Les Scéens et la Première Guerre mondiale. 90e anniversaire de l'inauguration du monument aux Morts de Sceaux 1921-2011 , collection Regards sur Sceaux, Sceaux, Ville de Sceaux, p. 29-51. 2014 : Choubard (Alain), L'histoire des 500 plus beaux Monuments aux morts de France , collection Les 500 plus beaux, Clermont-Ferrand, Editions Christine Bonneton, p. 233. 2014 : Maingon (Claire), L'Âge critique des salons : 1914-1925. L'école française, la tradition et l'art moderne , collection Salons et expositions d'artistes, Mont-Saint-Aignan, Presses universitaires de Rouen et du Havre, p. 165, 167.